Marylène, c’est un feu, un faisceau d’aurores Fleuré, suave quand mes reflets la dévore Magnificence affinée aux boucles cendrées, Elle insuffle ferveur dans mon cœur tempéré
Marylène, c’est un astre d’ébène et d’or Igné et céleste chérubin de Pandore J’aimerais perdre mes joies dans ses yeux ombrés Vivre ses peines et bonheurs, bon gré, mal gré
Je priserais savoir les tréfonds de sa raison Et toucher son cœur pour le vernir de velours Connaître ses hivers, ses plus belles saisons
Il n’y a aucune hydre qui vive seule Et toute sa bonté chantonnant sans linceul Exhale une vénusté d’âme ivre d’amour