De mémoires vagabondes transpire le deuil D'un jour maudit parmi tous où tu renias ta vie Et je sais certes que je ne créai point l'envie Alors que j'aggripai les poignées de ton cercueil
Pour ceux à qui tu fus cher, éplorés sur le seuil De la cathédrale, l'incompréhension fut maître Et même quand la terre eut drapé tout ton être Les réponses vibrèrent comme un souffle qu'on cueille
C'est de tes propres mains qu'est née l'issue de tes jours Pour que ton âme aspire au sempiternel séjour Parmi les immortels, lueurs au coeur des ténèbres
Hélas ! Je crains que ces douleurs qui t'eurent fané Ne furent pas moins lourdes que celles post-funèbres ; Aujourd'hui, tu erres seul parmi tous ces damnés