Terre où jadis s'étendaient arbres et feuilles Où les vivants ne s'exhalaient guère apocryphes Bientôt terre d'artifices viendra ton deuil Car ils ont cru le hérault du déclin aglyphe
Bientôt, je t'en préviens, tu graviteras seule Avec des lambeaux pour robe affublée d'un linceul Tissé de ruines, décrépitudes et écho L'échode solitude perdue dans le chaos
L'air qui procure la vie n'est plus qu'un poison Dénaturé par l'égoïsme de certains Qui ont trouvé la gloire dans un noir dessein Rompant l'équilibre naturel sans cloison L'avarice pour escorte, même assoupies Ces chimères avides chassaient sans répit
Et à présent, la lumière incendie les cieux Et même les cieux ont expulsé tout leurs dieux L'essentiel gît sous une nappe d'illusions Pendant que se meurt la nature en réclusion