L’esprit crédule a foi en l’orbite du temps Quand les saisons lui chuchotent des mots étranges Il croit que l’homme mue et que sa peau se change En un velours dont se revêtent les sultans
Pourtant personne ne lui a dit qu’on entend Des choses saugrenues à propos de ces anges Dont il fait l’éloge même si il dérange Chaque fois qu’il voit les prémisses du printemps
Le reflet sur son épiderme semble exquis Et les plumes dans sa crinière sont divines Du moins, c’est ce que son libre esprit a acquis
Durant toutes ces nuits, la folie l’a conquis La potion d’Iblis et le mélange requis Ont fait de lui une nature sibylline