J’ai me suis souvent enlisé dans des unions néfastes Dans des récits affligeant où je me suis dévoyé Aujourd’hui pourtant, je me suis libéré du céraste Voulant voir mon âme par son sombre poison noyé
Meurtris et harassé, je n’ai pas prolongé ma peine Dans la solitude froide d’une veillée de Mars; Je n’ai guère résolu ma souffrance par la haine, Seulement, dans un cœur pur, mes mots ont trouvé leur trace
Les sillons dans le sable de l’infortune amoureuse Effacés par le vent frais qui tourmente mon désert N’ont laissé qu’un oasis aux délices de Cythère
Et une déesse d’un intérêt quintessencié. Ce que je vois semble irréel; suis-je bien éveillé Ou encore extasié par une Chimère trompeuse?