Le vice est soi grand quand on l'exclu de l'âme Assouvissant la chair en soif de volupté En soi, c'est par le vice à comble satiété Que le plaisir nourrit satyres et infâmes
Les anges injurieux, jaloux d'autant d'extases Crachent sur le repas de succubes perverses Ignorant la saveur d'une entrée de diablesses Quand dans leurs écumes elles vous embrasent
Ceux qui s'arment d'horreur devant tant de luxure Se ferme au contact nu de la pulpe tendre Et ignorent l'ivresse d'actes sans censure Quand les gémissements plus forts se font entendre
Dans de fauves élans s'émancipe une étreinte Dans un tout conféré, leurs corps changent de teintes Perfides mouvements, possession essoufflée Délice des amants, plaisir des esseulés