Toi qui essore un cœur que le venin nourrit Pour que s'en égouttent les bruines du bonheur Je t'ai fait mienne hier pour que demain sourie À nos deux grands êtres réunis dans un chœur
La chorale du mal en moi s'est assourdie Au tréfonds de mon âme où déjà ta clameur Chante un amour sans vide et sans fardeau aussi Encore aujourd'hui mon choix était sans erreur
L'harmonie fougueuse qui accorde mes jours Est une ballade qui berce mon séjour Parmi tant d'ignominie, tant de mortels cadavres
Son titre, si sonore et mielleux en haleine Me rappelle l'endroit que mon cœur a pour havre Cet endroit c'est l'amour, son prénom : Marilène!