Dans l'donjon où on a jeté ma carcasse de voyou L'encre, la plume et le papier sont mes plus grands atouts Je n'ai pas toujours de belles choses à vouloir partager Mes humeurs défilent et mon sourire est passager
La vie m'a percuté à plusieurs reprises, pourtant, J'ai été frappé par sa grâce ainsi que ses tourments À froid, j'ai sentis la douleur d'un couteau dans la plaie Sans retenue ni douceur, je me suis cousu le clapet
Je sais que la criminalité m'a conduit au bord du gouffre C'est aujourd'hui pendant mes vacances forcées que j'en souffre Enfouis dans une mentalité enracinée dans le vice Pendant que les fosses de l'esprit se vident, d'autres se remplissent
La plume entre mes doigts est la clé du verrou de ma cellule M'évader avec mes paroles me place au devant de mes émules Je pense à vous, ma famille d'esprit, de coeur et de sang J'ai les yeux qui salivent quand je vous écris ce que je ressens
Dans un jour plus sombre, dans une nuit plus froide J'ai laissé mon destrier me frapper d'une ruade Je me suis relevé et j'ai poursuivi seul ma croisade Et j'ai traversé les dunes du désert sans rasade
Envers ceux qui ont compris mon style et mes métaphores Ceux qui sont devenu complice de mes rimes qui mettent à mort C'est le début d'un renouveau d'une vie moins infectée La fin d'un sale boulot quand la police m'a inspecté
Ma conscience éveillée est reine de ma persistance J'ai déjà payé très cher mes frasques d'impertinence Loin des êtres chers que j'aime et de la ville qui est mienne Quand le flot de mes textes porte une constance diluvienne
Je sais comment corriger chacune des lacunes qui me touchent En tachant de ne pas oublier mes racines et mes souches Je m'inspire de ce qui m'entoure et de ce qui touche mon présent C'est ma vie live en cours, c'est actuel, c'est récent
J'ai l'impression que le temps me rattrape davantage chaque jour Sur le chemin que j'ai emprunté pour suivre mon parcourt J'ai choisi de reprendre le gouvernail de mon existence De redevenir conscient et lucide peu importe les distances