Hymne à la vie qui chaque jour nous ouvre de petites portes Sous nos yeux, la vie veut nous montrer l'accès aux antidotes Pour guérir du mal mais aussi surtout de ses succursales Chaque jour, nous pouvons vaincre ces démons impurs et sales
Nous voguons sans cesse entre deux feux ardents Essayant d'éviter les pointes de fourches et de tridents Cherchant l'entrée de nos réceptacles distincts Ceux canalisant la force d'accomplir notre destin
Nous persistons habité par le courage de vivre Témoins que de l'enfer lentement on nous délivre Mais malgré l'acharnement qui permet de transcender Quand nous menons à terme chacune de nos idées
Loin de nous décourager, elles stimulent nos créations Alors que nous fonçons à travers l'instant orné de passion Sans oublier que rien n'est facile quand nous vivons ainsi Mais nous préférons vivre ainsi que de survivre, asservi...
...Sur la terre comme au ciel… Nous avons le choix d’être heureux ou rempli de fiel Sur la terre comme au ciel Fonçons sans peur à la mesure de notre potentiel
Rejeter les bonheurs superficiels qui aveuglent nos cœurs Enrichit notre quête et nous gratifie d'un sourire moqueur En les acceptant, nous trahissons tous nos désirs et nos sens Les véritables sources qui irriguent notre quintessence
Mais il n'est pas inutile de se parer contre les lourdauds Ils finissent toujours par planter une lame dans notre dos Soyons seulement nous-mêmes et triomphons au combat Nous n'avons pas besoin de tromper pour vivre de faux ébats
Quand nous pouvons sourire sans penser à nos craintes, L'instant que la vie nous offre pour effacer nos plaintes, C'est à ce moment là qu'on peut ressentir notre Moi Venir enlacer enfin tous les secteurs de notre émoi Quand nos yeux brillent alors que nous quittons le rivage En laissant la lumière devenir le miroir de notre image Alors nous pouvons ressentir avec plus d'intensité La présence apaisante des flots de l'immensité
...Sur la terre comme au ciel…
Même si je sais que je suis voué à souffrir encore Je préfère penser à tout ce qui embellit mon décor Plutôt que de m'enliser dans ce qui me laisse vain Et que je m'entête à subir jusqu'au fin fond d’un ravin
Saisir le jour est la loi cosmique menant vers le bonheur Ce n’est pas si simple d'exister en écoutant son cœur Il faut distinguer tout ce que nos besoins nous soupirent Et agir en fonction de ce qui protège notre empire
Il faut s'écarter des leurres, il faut que l'imposture meurt Effacer toutes les illusions qui nous rongent comme des tumeurs Car elles n'existent que pour détourner nos vies de leur voie Et profiter de la noirceur pour assombrir nos convois
Nous n'avons pas d'intérêt à subir leurs vies illusoires Nous préférons vivre authentique plutôt que dérisoire Cette existence est ma référence, elle est essentielle Pour ceux qui veulent s'épanouir sur la terre comme au ciel