Dans la présence de l'incertitude qui persiste L'absence d'aisance et la solitude qui existe Je fais cavalier seul à travers vents et marées Sur ce voilier, j'ai découvert un œil effarant
Et je navigue au large de mes pensées intimes Le sang irrigue les marges où un insensé du crime Dans sa quête d'un retour sur les berges du roi Se change en bête aux contours de l'auberge des lois
Malgré les vagues qui fracassent les flancs de l'esquif L'esprit divague, la carcasse surprend les récifs Je n'écoute plus les sirènes qui souhaitent mon naufrage Ni les gouttes de pluies diluviennes qui décrètent ma rage
De retour au calme de la houle qui s'harmonise Autour de la palme qui me soûle et me diabolise La frayeur du regard qui m'a déjà mis à jour Me rend meilleur car sa part de foi avise ma cour