Les trésors intimes qui me constellent De l’ordre du divin, couleurs pastelles, Relèvent de l’émoi qui me possède Des anges tout autour qui intercèdent
Sous le soleil du désert si aride Qui calcinent mes entailles placides Je plains la douleur des mes égarements Sans croire à la gloire des plus déments
Précieuse grâce aux blancheurs éphémères Qui éblouit l’œil d’écumes des mers La nacre du rivage telle une lampe Illumine cœurs et chairs de ma trempe
Les cieux que l’art révèle par nature Observent la fureur qui me sature Aucun cri, aucune larme ne casse La quiétude du moment qui m’enlace
Quand Uriel me dicte mes conditions Je trouve le plan de mes convictions Par la bouche qui crache l’harmonie Celle qui tempère l’acrimonie
Et des ailes de feu se déployant Offrent un spectacle tout rougeoyant C’est mon ange qui s’est transfiguré Il m’a laissé l’esprit moins fissuré