Ce verger de larmes n’est qu’un jardin éploré Là, les spasmes des vents conversent en soupir C’est ainsi que ton cœur, de grandeur déflorée A rompu, dénué d’une force qui expire
Un ruisseau nacarat s’ébruite doucement Souillé et mièvre, sans la moindre hégémonie Parmi les arbres grésillés amèrement Mouillé de fièvre dans leur passive insomnie
J’amoncelle les parcelles du noir chagrin Qui depuis toujours en ton cœur dépose ses grains Pour que naisse la stérilité et s’affaisse Toute forme de semence saine en l’Hadès
L’enfer des impies est tout comme un grand verger Je suis fier de vous y faire tous converger Vous qui derrière moi trépignez sur mes pas, Récoltez ses pommes, illicite repas…