Le soir quand les rêves s'expatrient de mon sommeil Les ténèbres foulent les vignes de mon être Propageant leur noirceur aux coulisses champêtres Où se cache un être qui rêve du soleil
Homme fuligineux que le chagrin conseille Chaque journée en proie aux visages des traîtres Chaque nuit éprouvant des démons se repaître Puisant tous mes rires avec leur immense seille
Sur des galets fugitifs menant aux alpages Je gravis le ciel vers d'illustres vastitudes Malgré les injures souhaitant mon dérapage
Et quand j'y sèmerai les mots de cette page L'infecte légion qui assèche mes cépages Désertera mon corps pour d'autres servitudes