Une ombre du passé me murmure parfois De sa voix suave les tourments d’autrefois. Comment me délivrer de sa fatale emprise Que mon âme redoute et que mon cœur attise ?
Plus fragile qu’un brin de paille sous le vent Je couche quelques fois sous la voix du tourment Et ses retours menteurs dans le chagrin m’entraînent Au rythme de sa danse et du temps qui s’égraine.
Où trouver le repos de mon âme qui souffre, Qui tourne et danse encore à quelques pas du gouffre ? La question est de taille, et tu dois avouer,
Bon lecteur, que cette ombre à l’haleine de soufre Se soûlant de mes pleurs comme à la Sainte Bouffre T’aura plus d’une fois passé sur le rouet.