La rose comme un coeur s'épanouit et s'éveille, Ses pétales de velours renferment un mystère. Le soleil la recherche car sur elle il dépose, Ses rayons de clarté même en des temps moroses. Sur sa pourpre corolle la rosée vient mourir, Et elle gentiment pour lui faire plaisir, Elle courbe le dos baissant ainsi la tête, Sans plus de dignité car son coeur est en fête. La brise caressante la frôle de son souffle, En se laissant bercer doucement elle écoute Les chaudes mélodies apportées par le vent, Lui chantant son désir de l'aimer tendrement. Elle adore l'été la tiédeur de ses nuits, Hélas il y a pourtant des jours chargés d'ennui. L'approche de l'hiver la privant de promesse, Elle se meurt alors refusant la tristesse.