A son réveil, il rend grâce A sa matinée satinée Sa journée ne sera pas franche Après une nuit blanche A se défouler sur les planches Il a mal aux hanches Vêtu de ses habits de circonstances Qu’elles sont belles ses manches blanches ! Il prend la route de la campagne Qui somnole au pied de la montagne Et s’assied au bord de l’eau En croquant goulûment un abricot Que regarde d’un œil envieux un asticot Pour lequel il ne restera que le noyau Ce dimanche est vraiment un salaud Il ne pense qu’à lui et à son ego Il est célibataire le dimanche Et aime se payer de bonnes tranches C’est sa revanche sur celui qui le suit Cet abruti de lundi gris.