Il est de ces instants qu’on aimerait plus forts. Plus forts et forts encore de leur rayonnement. Jamais plus on ira se heurter sur les eaux Où se jouent en cascades les danses de la mort.
Le linge sale est par terre, Madame Veillez à ce qu’il pourrisse !
Il faudra bien mille ans aux excédés du temps Pour rougir de concert à la vue des ouvrages Qu’ils ont déposé là comme on dépose enfant Les massacres innocents des grands jeux de nos âges.
La Nature est vexée et on lui donne raison Tandis qu’au quotidien on la trimbale sans peur. Comme les animaux la Nature à tattons Traverse l’époque maudite où les hommes perdent coeur.
Il n’est pas de question plus improbable encore Que celle qui nous agite et dérange nos consciences. Pour qui est faite la vie puisqu’après tout nos corps Pareils aux autres corps se dessinent en bectance ?
La matière fuit le temps et le temps parle aux briques Maintenant.
De ces silences bavards Il reste la matière. Et pourtant.