Vos
poèmes

Depuis ce jour, béni des Dieux qui te vit naître

Où de ton lit, les yeux fixés à la fenêtre

Je contemplai les bras de ce cèdre géant

Dont le terrible corps secoué par l'ouragan

M'autorisait la vue du port ces courts instants

Où je savais cette mère oublier cet enfant

Embarquée pour Basse-Terre, rejoindre son amant

Que j'ai compris ma belle

Que la vie éternelle

N'était que dans ces livres

Où la passion ennivre

Qu'il était préférable

Pour un amour durable

Malmené par les vents

D'arcquebouter ses rêves

Sur la chair et le sang