Deux choses
Quand tu pleures,
Quand tu ris jaune, juste pour me
Faire croire au bonheur,
Au plaisir, mon plaisir.
Quand tu fait la comédie pour ne pas
Rendre ceux que tu aimes malheureux, ou pire,
Quand tu ne sais pas,
Quand l'espoir devient ton ennemi,
Et qu'il peu a peu te détruit.
Quand tu t'avoue a toi même sans te croire,
Sans même te comprendre,
Quand pour un soir,
Tu aimes descendre,
Au plus profond,
Au confin de l'être,
Le désir au sens figuré,
Agir a se défigurer.
Le plaisir de se partager,
Sans souffrir ni pleurer,
Prison sentimentale,
Asile amoureux,
Cercle fatale,
D'un ami, de nous deux,
Néant paisible au milieu de tout,
Au milieu de nul part, un peu de nous,
Là pour que nous vivions,
à y découvrir un endroit suffocant,
Le visage angélique d'une passion,
La terrifiante pensée d'une raison,
Sans y croire mais pourtant,
Sans trop savoir pourquoi,
Sans le quand, le comment,
Pour être sûr que de deux choses,
L'amour de quelqu'un et le parfum de la rose.
Paul Jefferson Assitch
