Les bras ouverts
Toi, l'amie, l'amante, la maîtresse,
Toi, l'ultime, le dernier SOS,
Tu seras là, qu'on t'appelle, ou pas,
Tu nous ouvriras, alors, les bras.
Rares sont ceux qui d'eux-mêmes
T'appellent
J'en connais qui, eux, se rebellent.
Tu terrorises, tu horrifies,
Certains te disent, pourtant, bonne fille.
Toi, l'issue, le port, la porte ouverte,
Vers l'au-delà, de tous les poètes,
On t'affuble souvent d'une faux,
Qu'on ne prendrait jamais en défaut.
Tu entrouvres la porte d'un monde,
C'est une autre venue au monde,
Comme les mères, tu donnes la vie,
Jamais, pourtant, elles ne t'envient..
Pleurs et larmes saluent ton oeuvre,
Tu es pour eux, une pieuvre,
Fleurs, oriflammes et requiems,
Mais, oserai-je dire que je t'aime ?
Mais, oserai-je dire que je t'aime ?