Passage discret sur les rivages, Échos d'un chant plaintif sur nos toiles. Effleurant l'olympe des grands paysages, Un voile d'eau nous conduit vers les étoiles.
Visages célestes à la chevelure dorée, Culminent le long des prairies. Tristes soleils aux regards détournés, S'abaissent intimidés par nos cris.
Trainées de végétations imaginaires, Brûlent nos yeux par leur mystère, Pour nouer leur beauté à notre chair.
Figures parés de myrrhes colorés, Anesthésient nos corps désenchantés, Qui disparaissent dans le creux d'une orchidée.