Ô rage, ô désespoir, ô suffrages maudits, Que ne me suis-je battu pour un tel résultat. Trahi dans mes espoirs par des censeurs honnis J’ai dû faire contrit un bien pâle constat.
En ce jour de rameaux si tristement béni, La "putain" du midi, le méchant a choisi. Je riais autrefois, je sanglote à présent, Capitale sans foi, pour "bobos" ricanant
Cette ville s’est donnée un bien terne battant. Et mon cœur mutilé et mon âme meurtrie, D’un courroux sans pareil torturent mon esprit Je l’aimais tendrement, je la hais maintenant.
Je le dis aujourd’hui, la mairie est perdue, Ma cité est flétrie, nos amis sont battus. A la portion congrue nous voilà donc réduits. Mais il reste la vie qui toujours réunie.
Et demain tous unis, compagnons pour toujours, Ensemble nous ferons, retrouvant notre humour, Comme font les amis, oubliant leurs rancœurs, De ces lieux ennemis, le tombeau des vainqueurs !