Le ciel pleure sur les ajoncs et les bruyères bleues des lan Au creux des abers le vent rage Pousse les rives des épaules, chasseur hurlant dedans les cr Faisant Siffler les grands cordages Bouscule gueux trainant encor ,s'engouffre, dans les houppe
Reste reste à l'abri ma mie Le bateau ne partira pas Reste au bonheur de nous revoir Écoute écoute l' 'opéra L'orchestre du ciel qui frémit
La tempête nous a trouvés heurtant les murs et le saloir, Les lourdes pierres de granit. Quelques tuiles dansent la gigue ,les volets tremblent de f Mais la façade dans ce bruit Marin breton la gueule au vent, Se rit de ne pas s'émouvoir
Reste reste à l'abri ma mie Fais vivre notre cheminée La mer blanche enserre la Torche Sur la vie de nos cœurs abrités Le feu veillera cette nuit
L'abbaye dessus l'autre rive allume tous ses feux de veill Pour les marins œuvrant en mer Là haut les voix des coules noires lancent les flûtes de la Dans cet automne de colère Se mêle à la fureur du monde , la prière des chants soleil
Reste reste à l'abri ma mie Le vent chante notre bonheur Mains jointes et braises de paix Laissons se lasser les fureurs Gardons le feu toute la nuit