Sous l’assaut des nuées d’ombres surannées, Souvenirs dénués du voile des années, L’odeur viciée de cadavres pourrissants Étouffe mon cœur d’un effroi naissant.
Le ressac des idées Frappe, et déjà résonne, Rythme, auquel s’abandonne, L’œil fixe, rêveur et morne, L’inconscient, qui regarde en dedans.
Un long frémissement sonne enfin le terme D’une censure spartiate d’idées chaotiques, Dissoute un instant par un mal en germe, Tourmentant déjà l’esprit nostalgique.
Le calme revenu, la crise achevée, Le regard moite encore de la tempête, Et dans ce tableau tout à fait dévasté, Contemple, Orphée, leurs sombres silhouettes,