Dans tes yeux les nuances de la mer, Par tous les temps, du gris au vert, Et la puissance de ton coeur, toujours à fleur De peau irriguée par tes peurs, Et tes joies enfantines et vraies.
Après ce long hiver au fond de la tanière, L'ourse a été si douce avec ses deux petits, Que l'heure venue d'aller à la lumière, Leurs pas effleurèrent la banquise de la vie.
Solide et fier, le rocher n'a que faire De voir autour de lui le paysage changer, Si telle est la beauté qu'il lui faut vivre au gré Du temps qui passe.