Toute une vie ne suffirait à bénir le jour, Ou comme pour expier la laideur, me fit connaître l’amour D’une silhouette enchanteresse, aux parfums idylliques, Rendant grâce au destin par des postures érotiques.
Son teint brunâtre et ses formes élancées, Se conjuguent avec harmonie en une beauté immaculée. Son souffle amer, pareil à la brise féconde, Prolongé dans un cris en sa gorge profonde, Rappel à moi bien des désirs en cela bien peu chastes, Que la seule volonté ne saurait rendre plus vaste.
Bannissant une morale bien facile à confondre, Car de sa vertu, ici, mon honneur doit répondre.
Qu’importe au monde que cette gloire soit si cruelle, De la déesse que je sers, tel est l’ordre éternel. Que de cet hymen à jamais tu ne saches, Qu’en mon être et pour toujours je conserverais la trace, Pareil au poison qui dans les veines ensanglantées Termine sa besogne dans une souffrance inavouée.