- Depuis des siècles et des millénaires, plus vite que les années lumières; depuis la nuit des temps, on ne sait vraiment plus que faire; ils reviennent toujours en avant.
- Sans doute aujourd'hui plus qu'hier, rongeant le monde dans sa misère; ces cavaliers qui nous attristent, appelés ceux de l'apocalypse.
- Il y a d'abord la conquête, qui pousse des hommes à vouloir être grands; qu'on peut aussi appeler la bête, car elle manque de sentiments; elle nous laisse souvent dans la poussière, de la soif du pouvoir et de l'argent.
- Ensuite il y a la guerre, qui maudit la terre dans ses affrontements; quand éclatent les poudrières, et que meurent des mères, des pères et des enfants.
- Suivie de l'horrible pestilence, la maladie, la puanteur et les souffrances; qui polluent toujours l'atmosphère, et laissent dans l'indifférence, des meurtriers dans l'univers: quand pourrissent des lambeaux de chair.
- Il reste alors,toujours et encore la mort, faite de chagrins,parfois de remords; elle qui s'attaque à tous les corps, prenant des vies en plein essor, et que jamais nul trésor, n'a pu lui payer son pesant d'or.
- Alors au nom de qui, au nom de quoi, y a-t-il encore des gagas; qui se font sauter dans des attentats, pour rester à jamais dans le froid ?
- Est-ce qu'on peut avoir l'espérance, alors que l'homme s'auto-détruit; qu'un jour surgisse l'intelligence, sous un ciel qui ne fait pas de crédit ?