Au bord du lac, il y a les hommes qui tournent, Les Arbres y sont indifférents et les jeux des enfants n’ont Que pour leurs parents, Au bord du lac, la quiétude des barques, Elles sont éveillées, et telles sur une marée d’huile Ne reviendront jamais à terre, Des Grumes tout autour Au bord du lac, un long effluve qui joint à l’océan Les champs de sel épicent mon drapée de chimères Un court instant sont posés l’espoir et les souvenirs Au bord du lac, dans ton ocre vermeille, le diaphragme de t Est le juste équilibre à leurs envies de lumières, Au bord du lac, les pins et le sable sont désormais loin,
Au bord du lac, il y a les hommes et leurs retours, Et tu sais je ne cesse de comprendre leurs regards Des oiseaux et des cris qui remontent au canal Un léger trait de fumée quand vient le soir Une odeur de gouache pour tracer l’ivoire de tes cannes Des chœurs de gamins enfouis dans les cartables Au milieu des partitions et des notes à la tendresse de tes Au bord du lac, la naissance de notre enfance est un doux or Qui s’étire aux arcs boutes de l’horizon Un arc en ciel, Accompagné par des hommes au dos courbés
Au bord du lac, De passage sur tes ponts, Nos glaces pèle mêle, nous referons