Je sais, comme la pierre taillé dans son écrin, Je sais, comme l’outil prolonge ta main, Je sais, comme l’équerre aux mesures exactes de ta maison,
Je sais l âme immortelle fidèle à ton cœur confié à la scien Je sais Assise sous une lumière d’écolier la définition du mot silen
Je sais Dans mon écoute la réponse à tes questions Je sais les yeux bandés affirmer une pensée dubitative
Je sais Chercher ton épaule quand je suis ivre Je sais l’abscisse et l’ordonné
Je sais me perdre dans mes semblables Je sais t’aimer une heure sans prétendre à la vertu Je sais que ton frère est partage,
Je sais que tes passions animent ton foyer Je sais que le vacarme est la plume de ton actualité Et pourtant,
Je cherche le maillet De tes croyances, je cherche, Le compas de ta connaissance
Je cherche les immenses travaux de ton édifice Je cherche dans ta langue latine Le liant de ta bâtisse
A chaque contour de ta rue l’invitation au voyage A chaque canon le peuple crié son hymne, A chaque habitant trouver sa loge et son aumône
Je comprends tes saisons, ton ombre et ta renaissance, Je comprends à ta nature la jeunesse de ses paysages, Je comprends à te donner raison
Je comprends que le savoir est au maître comme à l’apprenti Au milieu des planches le bois n’a lieu d’être que pour mieu Je comprends au mot définitif rien ne lui est acquis