Un petit oiseau s'est envolé, au printemps, Splendide, il a pris la clef des champs. Ses ailes l'emportent vers un ailleurs, Là, où l'entrainent les vents de son cœur.
Déjà, je le regarde s'éloigner, Je m'attarde et je n'ose pas pleurer, Je sais que je ne le reverrai plus Et je ne saurai jamais s'il m'a vu!
Je garde son visage, tout en moi, Pour le contempler, lorsque j'aurai froid Et ses cheveux, de toutes les couleurs, Allumeront un feu, au fond de mon cœur.
Ce piaf qui disparaît à l'horizon M'a fait rêver, à perdre la raison. Elle est, à jamais, dans ma mémoire Sa lumière qui a vaincu le noir.