Il est un pays merveilleux où je m'envole Les nuits embrumées de torpeurs moites et lasses, Quand le phare luminescent des lunes grasses Comme des lactopyges vainqueurs s'auréole.
Moi seul possède l'anneau secret des alcools Bienveillants. Ils sont mes mensonges, mes audaces Sans cesse renouvelées ouvrant les espaces Encor vierges des cavalcades les plus folles.
Combien de fois n'y ai-je plongé mes défaites Solitaires, mes lâchetés presque parfaites ! C'est un pays loin des hommes, où les chimères
Ont la tranquillité des oublis hauturiers, Où les eaux profondes ravinent les déserts, Où...Mais j'en ai trop dit : vous me le voleriez !