J’aimerais mourir par un beau soir de printemps, Dans un grand lit tendu de lourds draps de coton, Et blancs comme les lys qui jonchent les pontons, Et forts comme les lavandes bleu argentant.
Je louerai encor cet air, tendre orviétan D’un Mozart presque humain tel un vin de Corton, Et ta main adorée, doux et chaud molleton. Puis par le vitrail vibrant sous les grands autans,
Seul, je regarderai une dernière fois, Dans le soleil troué, les giboulées des mois Nouveaux baignant les prés d’arcencielesques pommes.
Et je m’embraserai, rayon d’or radieux, Pour aller embrasser les Saints qu’on chante à Rome Dans la plus haute maison qui luit sous les cieux.