Je voudrais tellement sur cette page pure Contempler à la nuit le très parfait sonnet Que ma main habillée d'un simple bâtonnet Bois et métal liés aurait bu dans l'épure
Oh savoir entrevoir l'idéale césure Sortir main consommée la rime du bonnet Sertir l'un dans l'autre mètres tels wagonnets Bannir avec mépris la métaphore impure
Oh sentir animal la blessure de l'âme Le sein de la femme et la chaleur de la flamme Vider la matière comme un arbre qu'on loche !
Mais las ! Le jour s'enfuit, la nuit s'en vient trop tôt Et je n'ai rien écrit...Au loin sonne la cloche A bientôt crie l'enfant sous ma vitre...A bientôt...