Vous êtes des milliers à m'attendre et moi à vous poursuivre de mon rictus cruel Vous êtes des milliers d'amis que je ne connais pas Vous êtes des milliers dans ce grand cimetière que je vois en rêve cette nuit de pleine lune où les sorcières dansent avec leur rire obscène Vous êtes des milliers à danser avec vos os qui cliquettent mes pauvres amis dans ce cimetière où vos croix de bois ou de pierre s'alignent par milliers où dans ce grand sabbat vos ombres virevoltent dans la traînée des comètes Vos yeux vides regardent des horizons désolés vos bouches faméliques aspirent un air à jamais disparu vos mains agrippent le néant
Mes amis pourquoi cette recherche effrénée de l'amitié virtuelle sur Facebook Moi je vous offre une amitié véritable une éternelle amitié je ne déçois jamais