Il suffit de faire danser ses mains Dans la lumière oblique de la lampe du soir, D'écouter profond la clarté d'un grand feu Les flammes épousées du chant montant de terre,
Tranquille et fort.
Il suffirait de construire , léger , sur un escarpement de p Un logis de passage, De le vouloir heureux , solide et grave sur le vent.
Il suffirait de vivre sachant Une enfance vécue différente Pour que chaque goutte d'eau condense le soleil.
Et je passerai lent ,lentement accordé Aux reins simples et sereins des chevaux de halage.
Car est parfois donnée L'entaille, Le vallon, L'eau d'une source, Tendre et bleu , le pli de tes yeux.