Que ta peau est douce Lorsque j'y passe ma main De mes doigts je te pousse Et te fais un calin.
Allongée sur le dos Tu attends la caresse Ma main de bas en haut Madame là paresse.
Tu gémis chaque fois Que ta gorge est frolée Tu ronronnes près de moi Ton corps sous mon doigté.
Puis tu décides que c'est assez Tu te relèves brusquement Tout ton corps étiré Vers la porte tu te diriges lentement.
Pour aller au dehors Sur tes quatre pattes Etirant tout ton corps Tu n'es qu'une chatte.
Après avoir quémandé mes faveurs Tu t'en vas prestement vers d'autres bonheurs Un oiseau à chasser ou une herbe à macher La vie d'un chat n'est vraiment pas à envier.