Locqueltas abandonne ses dernières maisons Au vent salé du sud, chargé d'écume blanche Les "Saisies", langue brune, dissimulent l'horizon Où se tapit "Belle île" nappée d'un ciel pervenche.
Locmaria se calfeutre, oubliant ses canots. Ses constructions aveugles dédaignent l'océan. L'hiver depuis trois jours annonce pour bientôt, Le noël enchanté, qu'espèrent les enfants.
Le sentier menant aux "Chats" tente une fois encore, De dominer la houle qui, à chaque marée Vient lui fouetter les flancs, minant ses contreforts. Il veut garder longtemps, sa sente aux bords diaprés.
L'atmosphère est humide, même s'il ne pleut pas. Les toitures bleutées en témoignent, brillantes. La plage s'est couverte, pour ne pas prendre froid, D'une parure d'algues, presque luminescente