Miroir abandonné, par la main d'un géant Au milieu des dunes où s'accroche l'herbe folle Il contemple les feux d'un tiède firmament A peine caressé par le souffle d'Eole.
L'océan, ombre noire, se plaît à murmurer Mollement, quelques rares et douces mélodies Aux roches assoupies, où il vient se briser Le veilleur attentif vient d'entamer sa nuit.
Mise en garde aux pêcheurs, qui s'aventureraient Il égrène rutilant, son éclat rassurant Délaissant au psyché le souffle d'un été frais Intriguant un instant les quelques chats errants.
Le sable se souvient de beaux signes secrets Gravés telle une énigme, au cœur du blanc mica. Tel un vieux parchemin, paré de mille attraits Au passant ébloui, sa légende contera…