Ces vertes landes rases, blotties dans la bruyère, S’abritent près du vallon qu’envahira la mer. Déposés, les canots, semblent bronzer leurs flancs, Aux regards bienveillants de quatre pignons blancs.
Bien plus loin, au plus haut, là où l’îlien se presse Le clocher de l’église, où le vieux thon paresse, Surveille les Coureaux, ciselés de dentelles. Les voiles de vent gonflées, s’y croisent et s’entremêlent…
Puis à l’Est, fine crête, les grands sables s’étalent. Approchant Port Mélite, qui avance sa cale A quelques frêles esquifs, barrés par des anciens, Qui filets relevés, accostent chaque matin.
Ainsi, les journées passent, égrainant les saisons. Groix, paisible mais belle, protége ses maisons, Des vents venus du large, aux haleines salées, Pointant ses fonds d’argent, devant ses grès hâlés…