Au bord du petit lac les enfants s'amusaient, Riant de leur image dans les reflets de l'eau. Friand des rayons chauds, les oiseaux barbotaient Sous le chant des grenouilles s'esclaffant fort et haut.
Les arbres majestueux faisaient vibrer leurs feuilles, Jouant à chaque brise les doux sons de l'été. Le long train des tourments que le soleil effeuille, Laissait place à l'envie d'une infinie gaieté.
Mais le ciel s'obscurcit, les oiseaux sont partis, Les feuilles sont tombées entraînant tout espoir. Et le froid minutieux à lentement serti Des dentelles de glace sur la surface noire.
Comme ce petit lac où tout s'est arrêté, Inéluctablement ton esprit s'est figé.