Vous m'ennuyez madame avec vos jérémiades Je n'irai plus matin vous donner des aubades Sous ce balcon fleuri d'où vous me regardiez Vous dire mes poèmes vous chanter mes couplets
Il vous faudra trouver un autre troubadour Qui saura fredonner son immortel amour Puis supporter surtout vos larmes incessantes Et votre ennui pesant et votre âme en tourmente
Pourtant je vous connus gaie et primesautière Et vous riiez jadis de fort jolie manière Mais ce n'est plus le cas, je dois vous avouer Vous êtes déprimante : je vais prendre congé.