La mer était terrible et féroce le vent Les vagues parcourues de rudes tremblements Se brisaient sur les rocs, toujours rebondissant Et l'écume fusait en éclaboussements
Et le ciel était noir comme l'encre de Chine Et comme les tréfonds des profondeurs marines Et tout le paysage enfiévré de violence Vibrait de ces atroces hurlements de démence
Quand la mer fut calmée et que le vent tomba Que ma frayeur enfuie, mon esprit s'apaisa Je pensai en silence aux tristes destinées De ces bateaux perdus sur les mers déchaînées