Extravagante enfant hantant parfois d’inavouables ondes ; Alors que, noyé dans des réflexions infécondes, Je n’osais penser, lors de cette vespérale ronde, Croiser une nymphe au prénom d’ouragan.
Désireux de me dépouiller, enfin, des oripeaux de mon Enfance, J’espérais ton insolence inextinguible pour entrer dans l' Adolescence Et, un instant, abolir l’absence et ses silences. M’inscrire ainsi dans une création continuée.
Vierge folle égarée dans les rues du vice, tu te consoles ; Par ton écran hypnotisée, tu oublies des réalités Par trop aseptisées.
Etreintes inachevées, mains perdues en caresses nocturnes, Souffles vagabonds, confidences divagantes - virtualités Si taciturnes …
Mais, las, l’arme au pied, j’entends déjà gronder Le tonnerre Des larmes. Eternel naufragé sur les rives braisées de Cythère, Je me brûle aux récifs corallifères tourmentés par la mer, Tuméfié ; à l’horizon dansent les vagues scélérates …
« L’amour est à réinventer » - le monde sera réenchanté Un jour, …, demain Peut-être. J’eusse aimé t’apprivoiser, féline. Je sais Qu’aucune main, Visible ou invisible, n’effacera la sentence inscrite au Divin parchemin; Le bourreau écœuré accomplira l’ordalie : je serai puni, Désuni !