De passage fortuit dans cet étroit retour Où je ne sais pas plus quel temps il me faudra Ni combien de reculs ni combien de détours Ni si au jour de sortir quelqu’un m’attendra
Laisser passer le temps comme il convient toujours Laisser filer les jours, laisser dormir les nuits Quand il s’agit de peine, quand il s’agit d’amour Quand rien n’est plus fertile que la fleur de l’ennui
Et puis au matin calme d’une aurore première Baignée de chants d’oiseaux et de douce lumière Respirer le bruit qui parfume le réveil
Saluer le retour, à la fin du sommeil, Du passage fortuit aux étranges contours Et la vie nouvelle à l’aube d’un premier jour.