Je n’avais jamais écouté ton cœur. Or, je n’avais qu’à me pencher Pour l’entendre battre…
Je n’avais jamais perçu la lueur. Or, elle était juste posée Là, dans tes regards…
Je n’avais pas plus ressenti la peur De ton départ. Elle demeurait Sourde dans tes retards…
Je n’avais, je crois, donné autant d’heures, De jours, à rêver, espérer Ta présence rare…
Je n’avais rien En pensant posséder tout. Je n’avais rien Et ne savais rien du tout. Tu es venu, Je n’ai pas compris tout de suite. J’avais pris la fuite. Tu es revenu Et j’ai posé mes valises Trop lourdes d’être vides… Tout était devenu limpide.
"Epilogue (42 poèmes en vers et en prose)" - Août 2003