Il est pâle de teint et conserve la pose, applaudi doucement par des papillons d’or. Il demeure immobile à chaque pas qu’on ose. Est-ce trop indécent de s’approcher encor ?
Il a les yeux fixés sur la rive étrangère et sa narine flatte un parfum de cresson. Il est en uniforme et sa balle de guerre attend qu’on la percute en face du Saxon.
Il ne s’aperçoit pas que j’ôte mon corsage et que ma chevelure abandonne du lest, il a les yeux fixés sur un autre rivage et ne fait guère écho… qu’au silence de l’est.
Sans doute est-ce décent que je l’ensevelisse et cache les deux trous qui mènent à son cœur, avant que, nue au sein, je ne m’évanouisse et n’ajoute au tombeau la relique d’un pleur.