L’un fût roi, l’autre pas Tous deux majestueux sont de Dieu Puisque vivant sous nos cieux Pas tout à fait identiques toutefois Dieu seul sait pourquoi
Leurs harpes, lyres ou cithares belles Et leurs autres guitares maternelles Leurs chants si nouveaux Interpellent les voyelles matricielles De sonorités à jamais nouvelles Exaltent nos âmes happées vers le Beau
L’un en recto psalmodique, allegréto liturgique L’autre en verso rhapsodique, fortissimo plus anthropique Tous deux en synergie de jeu transcendantal Tropisme vertical en louange commensale
Raison ne ment qui écoute le cœur Battre en sillon notre alleu de vibrations fraternelles Ouvrir les portes de la Cité éternelle Se joindre leurs voix sublimes aux célestes chœurs Nos mains alors s’offrent comme les leurs
Corps débordant d’abondance de bonheur Anamnèse intense, coupe immense d’ailleurs Franchissant les passages notre joie s’accorde en Sion En onction de dilection
Créée pour aimer, de pleine Beauté, telle est l’esthétique s Conçue pour sa gloire, rayonnement d’amour L’un est David, l’autre Gilmour En d’autres âges ils sont nés Revêtus de mélodique majesté