Je t’écris car je le peux encore Ma main commence à trembler Mes mots se reposent Ils s’étirent et respirent Ils livrent, insolents, ivres Le dessin de mon destin
Je t’écris car je le peux encore Mes doits se figent, deviennent bois Triste sort, mon cœur se tord Il saigne la rengaine Chanson de peine, de trahison Triste sort, mon âme à tort
Je t’écris car je le peux encore Ma plume laboure, compte à rebours Elle sillonne et sonne la fin de l’automne Mes rêves exaltés s’en sont allés Ma vie sans elle n’est qu’utopie Le désespoir vient au parloir
Je t’écris car je le peux encore Papier souillé de mes larmes salées Laurence, romance, douce apparence Tu n’as compris qu’un temps L’objet de mes tourments Tu es lasse, je te comprends
Je t’écris car je le peux encore Je t’écris car je t’aime encore