Je t’ai croisée ma mie Sur ce long chemin de la vie. Tu me regardais, endormie T’accrochant à ta propre survie.
Ton sourire éclairait ton visage, Tes traits soulignaient ta beauté, Ton teint laiteux reflétait les nuages Rien en ce moment ne gênait ta gaieté.
Je dissertais sur le temps qui passe, Tu me répondais de l’instant Sans admettre ce qui te dépasse Négligeant ce qui est important
La vie et la mort se mêlaient alors Et ne faisaient à tes yeux que fange Qui n’avait pas la valeur de l’or Et à qui tu refusais les louanges.
J’ai tenté une dernière fois De te ramener sur le chemin de l’espoir Mais de ton cœur elle avait disparu, cette foi… Et tu restais là à te languir de désespoir.