Lune lépreuse qui, de Rê, la défaillance Métamorphose en féerie mirifique, Bouleverse ta pâleur, altère sa brillance, Reçoit fragile, la couronne magnifique.
Éphémère instant d’une céleste danse, Risible ordalie de dieux hypothétiques, Dictant de stériles ténèbres sur ma manse, J’idolâtre ton anneau, psellion pathétique.
L’alliance souveraine te consacre Et de ta beauté délicate, attise L’aura divine qui désormais te sacre.
Prochainement, tu retrouveras ta nacre, A une date que d’aucuns prophétisent, Pour qu’à nouveau, hélianthe stigmatise.